Crédit photo Jean-Luc Forêt. La NZ se trouve à 2 000 km au large des côtes australiennes. JLF
Crédit photo Jean-Luc Forêt. La NZ se trouve à 2 000 km au large des côtes australiennes. JLF

Bienvenue en Nouvelle-Zélande

 

Pour tous ceux qui ne connaissent pas – c’était mon cas avant d’écrire le livre – je vous invite à la découvrir avec les superbes photos signées Jean-Luc Forêt, des livres et DVD notamment de Serge OLIERO dont j’ai vu le film documentaire NOUVELLE ZELANDE II Voyage au cœur de la nature dans le cadre des séances Connaissance du monde à Jouy-en-Josas en 2013. Le site français d'information Contrepoints a rendu un hommage à la Nouvelle-Zélande. Vous pouvez aussi écouter la radio sur www.radionz.co.nz 

Zones francophones les plus proches (tout est relatif)

 

La Nouvelle-Calédonie

La Polynésie française

 

                              Océan Pacifique.

 

Carte tirée du site AILF : Association Internationale des Librairies Francophones

 

 

Voici le livre que ma femme m’a offert pour un anniversaire : « Nouvelle-Zélande. Voyages aux antipodes sauvages », accompagné de celui de Charles Juliet : « Au pays du long nuage blanc. Journal. Wellington, août 2003 – janvier 2004 ».

 

Tout comme moi, vous passerez un bon moment avec eux et vous apprendrez beaucoup sur le pays dont la partie sud est proche du cercle polaire Antarctique… d’où un vent qui peut fraîchir vite parfois.

 

 

Depuis l’écriture de « Vera Moore, pianiste, de Dunedin à Jouy-en-Josas », je suis devenu un fidèle lecteur du quotidien néo-zélandais Otago Daily Times.

« En Nouvelle Zélande, quand on approche la vingtaine d’années, un sentiment de panique s’installe parce qu’on se dit qu’on ne va jamais réussir à partir, qu’on va rater le coche, que le pays va vous avaler tout cru. C’est le côté insulaire… » 

Cette réflexion de Eleanor Catton (écrivain, lauréate du Man Booker Prize) peut permettre de comprendre le désir de Vera Moore et des artistes qui voulaient quitter la NZ pour progresser dans leur carrière.

 

" Vera Moore will have a store of memories; I would imagine that she knows more about Brancusi than anyone living. Should not the Arts Council urgently commission someone to interview her with a tape recorder and get her reminiscences ? After all, she is one of the finest musicians this country [NZ] has ever produced." Frederick Page, probably in New Zealand Listener (year ?)

The 2013 issue of the New Zealand Journal of French Studies (volume 34, Number 1 – p. 84-85) contains the following article:  Vera Moore pianiste, de Dunedin à Jouy-en-Josas written by Peter Low – University of Canterbury

La Revue néo-zélandaise Journal of French Studies (2013) analyse le livre : Vera Moore, pianiste, de Dunedin à Jouy-en-Josas.  A lire sous la plume de Peter Low -University of Canterbury.

 

“ Vera Moore holds an honourable place among Kiwi-born musicians who achieved success in Europe. Christophe Baillat sketches her performing career in Britain and beyond between 1925 and 1960 […] This memoir evokes her later career as a piano teacher in France after 1945 […]”

 

L’Université est située à Christchurch, sur l’île Sud de la Nouvelle-Zélande.

University of Canterbury is located in Christchurch, the largest city in New Zealand's South Island.

Moore Family Background

" Vera Moore was the youngest of five children born to Herbert and Charlotte Moore in Dunedin NZ in the early 1900s. Her father was organist at Dunedin Baptist Church, and a leading teacher of piano and theory. The eldest son, George Frederick, was a professor of Piano at the Royal Academy, London through 1920 – 1950 approximately, and an overseas examiner for the Associated Board of the Royal Schools of Music."  Vivienne Sands, great-niece

 

Site de Dunedin et video tour

Journal de la région de l'Otago New Zealand

Daily Newspaper. The star Otago Daily Times

Page ODT sur Facebook 

 

En 1941, le journal retrouva la trace de VM. On pouvait lire dans ses colonnes :

 

Les amis de Vera Moore, la célèbre pianiste néo-zélandaise, qui a habité à Londres et à Paris pendant de nombreuses années, et dont on avait perdu la trace depuis la défaite de la France, seront heureux d’apprendre que quelques informations sont parvenues en Nouvelle-Zélande. Au moment où la guerre a éclaté, Miss Moore passait l’été dans sa maison de campagne à Chandon sur la Loire, près de Tours, où l’on pensait qu’elle serait autant en sécurité qu’à Londres. Mais les événements ont été si vite que pendant plusieurs mois, le sort inconnu de Miss Moore a plongé ses amis dans l’angoisse, à la fois ici et en Angleterre. Cependant, il y a peu de temps, grâce à un ami influent de Tanger, un message oral annonçant la bonne nouvelle est parvenu en Angleterre. Miss Moore est en sécurité et vit dans un petit village en France dans la zone non occupée. On espère qu’elle pourra bientôt communiquer avec ses amis et leur raconter l’histoire de sa fuite de Chandon.

 

Friends of Vera Moore, the well known New Zealand pianist, who for many years has resided in London and Paris, and had been lost sight of since the disaster in France, will be pleased to hear that a fragment of news has reached New Zealand. At the outbreak of war, Miss Moore was spending the summer in her country home in Chandon on the Loire, some distance out of Tours, and it was thought at the time that she would be as safe there as in London. But events moved so quickly that for many months Miss Moore’s fate was unknown, to the great anxiety of her relatives both here and in England. Lately however, through the interest of an influential friend in Tangier, a verbal message filtered through to England conveying the good news that Miss Moore was safe and was living in a little French village in unoccupied France. It is hoped that she will soon be able to communicate with her friends and tell the story of her flight from Chandon.

 

 

 

 

Dunedin 1910 photo DCC
Dunedin 1910 photo DCC

Dunedin se situe sur la côte, au Sud Est de l’île sud de la Nouvelle Zélande, dans la région d’Otago, entre collines et océan. Les bâtiments rouges de la gare et de l’Université sont des témoins historiques. L’argent de la ruée vers l’or a profité aux écoles de l’Otago, les garçons (Otago Boy’s High School) sont servis les premiers en 1864 et en 1871, l’Etat investit dans l’Otago Girl’s High School, l’une des premières écoles de filles au monde. A la fin du XIXe siècle, Dunedin passe pour avoir un meilleur réseau de tramways que les Etats-Unis. Deux compagnies se partagent les lignes : la Kaikorai Tram Company et la Dunedin and Suburbs Tram Company. Arrêts Château, Université d’Otago …

 

 

 

Otago University
Otago University

Dunedin est célèbre pour son université qui date de 1869.

La présence de nombreux étudiants (actuellement près de 20 % de la population) apporte certainement beaucoup à la ville, l’esprit et le souffle de la jeunesse. Youthfulness and vibrancy. Et pour reprendre les mots du maire qui accueillait dans l’amphithéâtre de l’Hôtel de Ville, le 21 février 2011, deux mille nouveaux étudiants de Otago University, « Sans vous, Dunedin ne serait pas Dunedin », ajoutant : "The vibrancy you bring to the city is hugely important".  Propos de Dave Cull, l’actuel maire dans le Dunedin Town Hall repris de l’ODT du 22 février 2011, jour de sinistre mémoire puisque l’hôpital de Dunedin a dû accueillir les victimes du tremblement de terre meurtrier survenu brutalement à Christchurch, à 360 km de là.